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Maintenant, je vais aborder la partie "Dessin". En soi, le dessin n´est qu´un outil, néanmoins, un bon dessin est un "plus" à ne pas négliger, qui peut être très vendeur.
Pour le métier de dessinateur, il n´y a pas réellement de règles précises qui s´imposent. Le dessinateur, en fonction de ses préférences, est libre dans le choix de son style. Néanmoins, le dessin doit comporter une certaine "logique": un style qui est propre au dessinateur, des caractéristiques de style. En fin de compte, ce qui compte, c´est que le dessinateur soit satisfait de son style de dessin et qu´il apprécie lui-même les formes qu´il met sur papier.
Me concernant, j´ai acquis depuis mon enfance un certain talent pour le dessin. Néanmoins, j´ai du, ces dernières années, affiner mon style et surtout professionaliser mon dessin.
Pendant des années, je dirais que je me suis "perdu" dans le dessin, sans faire de réels progrès, jusqu`à ce que j´ai acquis "la bonne Méthode".
LA "BONNE MÉTHODE": l´observation
Dans l´activité de dessinateur, j´ai opté pour certaines préferences. J´ai toujours eu une grande admiration pour le style de dessin de certains grands "classiques": Lucky Luke de Morris, Tintin et Milou de Hergé et enfin les Schtroumpfs de Peyo. Ma motivation, en tant que dessinateur, a donc toujours été d´intégrer dans mon style certaines formes de ces "grands classiques".
Ce qui fait que, dans mes dessins et plus particulièrement dans ma BD, que
j´ai réalisé ces dernières années, je me suis beaucoup inspiré des mains de Lucky Luke, des yeux du capitaine Haddoque, du nez de Tintin et enfin de certaines caractéristiques des Schtroumpfs.
En réalité, au début, j´ai beaucoup tatonné pour trouver le style de mes personnages, le style de certains décors. Pendant une longue période, avant de trancher pour tel ou tel style, j´ai beaucoup observé le dessin de mes "grands classiques", mais j´ai observé également d´autres styles comme celui de "thorgal", "Largo Winch" ou bien "la foire aux immortels" de Enki Bilal. Je me souviens à avoir passé des heures et des heures à observer minitieusement certains caractéristiques dans le dessin de Morris pour Lucky Luke et le dessin de Hergé pour Tintin et Milou.
En vérité, le dessin, c´est surtout de l´observation. Contrairement à ce que l´on imagine, l´activité de dessinateur ne constitue pas à passer son temps devant sa planche à dessin.
Le dessin, et plus particulièrement le dessin de bande dessinée, c´est surtout acquérir un oeil et une mémoire pour les formes du dessin.
Je précise ici que, me concernant, mon activité de dessinateur repose à 80% sur l´observation. La mise en forme sur papier est, en réalité, qu´une simple formalité, qui ne prend que 20% de mon temps de dessinateur.
L´observation passe surtout par l´observation des formes de ses propres personnages et des décors. Par l´observation, on apprend à avoir une intuition pour les proportions, pour la perspective. L´observation permet également de construire une certaine "logique" dans le dessin, "une logique" dans les formes et les proportions.
Je souhaite ici faire remarquer que l´observation permet surtout de "trouver la "ligne parfaite". Du fait d´observer et de dessiner constamment mes personnages, j´ai appris à trouver la ligne parfaite pour les proportions du corps, pour les mains, pour le visage...etc
Me concernant, j´attache, dans mon activité de dessinateur, beaucoup
d´importance à la ligne parfaite; en effet, je suis surtout attentif au côté "qualitatif" de mes dessins. Mon but n´est pas de dessiner en quantité, mais plutôt de dessiner le meilleur dessin.
"la bonne méthode" est donc l´observation; en effet, passer des heures et des heures à dessiner sur sa planche à dessin ne permet pas réellement de faire des progrès. J´ajouterai que, pour progresser dans le dessin, il faut montrer ses dessins à un "oeil professionnel"; en effet, un professionel de la BD, de par son expérience et son oeil pour les formes et les proportions, saura ce qu´il y a à améliorer. Le professionnel de la BD aura plus de distance et aura un regard plus critique pour les formes du dessin.
AIMER DESSINER: échapper à l´emprisonnement mental
Cela semble logique que le dessinateur aime l´activité du dessin; pourtant, cela n´est pas si évident. Effectivement, un dessinateur peut trouver du plaisir à dessiner pendant une demi-heure ou une heure; par contre, il peut arriver qu´au bout d´un certain temps, l´ennui dans le fait de dessiner
s´installe. Pire encore, si l´on veut à tout prix dessiner pendant des heures et des heures pour être performant, cela peut devenir très penible mentalement. En vérité, une activité de dessin pendant des heures et des heures peut être très pénible, du fait de ce que j´appelle
"l´emprisonnement mental"; en effet, la pénibilité vient du fait que l´on
s´identifie, pendant l´activité du dessin, avec ses pensées; en deux mots, on est perdu dans ses pensées et l´on n´est pas concentré sur le fait de dessiner.
Pour échapper à cet enfermement mental et résoudre la "pénibilité mentale", il faut se concentrer sur sa feuille et sur le "traçage" du crayon et ne pas se perdre dans le flux de ses pensées. Je reviendrai à cette notion de "pénibilité mentale" dans le chapitre le pouvoir du moment présent.
Si le dessinateur ne se perd pas dans le mental et qu´il se concentre sur le "traçage", alors le dessinateur peut éprouver un véritable amour et une véritable passion pour le dessin.
LA LIGNE PARFAITE
Dans le dessin de BD, la notion de "ligne parfaite" est très commun à beaucoup dessinateurs; là, il s´agit pour le dessinateur de trouver les formes, les proportions, un traçage au crayon les plus exactes possibles.
Il y a une méthode pour cela: cela consiste d´abord dans la phase "crayonnés" à faire sur le papier des esquisses, en deux mots un "plan" du dessin, où l´on va dans un premier temps construire le "squelette". Au fur et à mesure, en repassant avec le crayon sur les formes, on va pouvoir affiner le squelette du dessin et petit à petit aboutir par tâtonnement en repassant et repassant sur les formes à la forme optimale. Après l´etape "crayonnés", où le dessinateur a obtenu avec le crayon une forme plus ou moins optimale, vient l´étape de l´encrage; l´encrage est la phase finale dans la ligne parfaite, avec l´encrage, on va repasser à l´encre noire sur les crayonnés. En deux mots, l´encrage consiste à donner la touche finale à la forme et ainsi lui donner sa ligne parfaite.
Le dessin: les différents outils
Pour l´activité de dessin, il existe de nombreux outils; ici, je ne vais en citer que quelques-uns, les plus répandus. Les outils les plus utilisés sont certainement le crayon et la plume avec l´encre de chine pour l´encrage. Je vais citer ici un outil complémentaire, qui a été pour moi d´une très grande utilité, notamment pour une correction au détail près des formes. Cet outil, c´est la tablette graphique, qui permet avec le logiciel photoshop de faire un traçage et un dessin sur écran. Cet outil a eu pour moi l´avantage de faire des zooms sur le dessin à l´aide de photoshop et ainsi corriger minitieusement dans le detail les formes.
Résumé
L´activité de dessinateur est assez difficile à décrire et à expliquer dans les détails; comme pour l´activité de scénariste, le dessin est une activité "complexe" qui ne peut se résumer en quelques phrases. Ici, sur ce site internet, je n´ai aborder que les bases et les fondamentaux du métier de dessinateur. J´irai plus dans le détail dans des vidéos de la chaîne Youtube, que je compte lancer dans les prochains mois.
Donc, l´activité de dessinateur se résume à trois choses principales:
- l´observation et developper un oeil et une mémoire pour les personnages, les proportions, la perspective....etc
- aimer l´activité du dessin en se concentrant sur le "Traçage".
- la notion de ligne parfaite
Voilà, en résumé, en quoi consiste le métier de dessinateur, j´espère que ces premières informations permettront au dessinateur de BD en "herbe"
d´éviter certains pièges, comme "la pénibilité mentale" dans l´activité de dessin.
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